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Quand on veut, on peut

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Quand on veut, on peut…

C’est vraiment une phrase, une pensée que tout le monde m’a bazardé à la gueule pour me dire que si je voulais m’en sortir, je n’avais qu’à le vouloir !

Que si je souffrais et avais une tonne de problèmes, c’est parce que je n’avais pas la volonté de m’en sortir toute seule par moi-même.

Et pourtant, Dieu sait que j’en ai eu de la volonté.

Ben oui, j’ai énormément de volonté !

Bien plus que ces 8 milliards de crétins asservis par la technologie qui aiment à casser et à rien créer.

Enfin… certains créent, s’expriment, empruntent des chemins jusqu’alors non parcouru et je les regarde, car ils me font sourire.

Je parle d’un doux sourire. Celui de se dire que l’humain n’est pas si mauvais après tout.

Mais nombreux sont un peu trop con des fois !

Et c’est toujours la même histoire qui se répète ici, sur cette planète nommée la Terre par ses habitants, nommée autrefois Gaia.

Revenons à la volonté ! Oui, je m’égare.

La volonté, mais qu’est-ce que j’en ai eu !!

Se foutre des seringues dans le bras remplis de coke et parfois d’héro, devenir infirmière malgré soi pour se bousiller, parcourir la ville à quatre heures du matin pour chercher ce qu’ils appelaient une crasse et moi un remède, me battre contre des mecs qui faisaient deux mètres de haut et plus balaises que moi, mais jamais lâcher le morceau, vivre dans la rue, réussir à mettre fin à mes jours, mais il semblerait qu’une puissance supérieure à moi-même ne me voulait pas morte…

Oui, on a une sacrée volonté de malade quand on réussit presque à se suicider. Parce que dans mon petit cerveau d’Homo sapiens que j’ai pas choisi (enfin, je crois), il y a une émotion très forte, appelée peur qui est là justement pour m’empêcher de commettre un suicide réussi.

Et ben, j’ai tellement de la volonté que j’ai dépassé mon ADN, le fonctionnement instinctif de mon tronc cérébral pour mettre fin à mes jours.

Mais comme je l’ai dit, quelqu’un ne voulait pas que je meure et m’a ramené à la vie devant les yeux ébahis des ambulanciers qui comptaient 11 minutes d’arrêt total de mon cœur… et ce dernier s’est relancé.

Quelqu’un quelque part dans l’univers voulait encore me voir sauvé et un médecin a dit à ma sœur en parlant de moi dans le coma : ce n’est pas moi qui l’ai sauvé, vous croyez en Dieu ?

Alors, faut arrêter avec le quand on veut, on peut.

Parce que j’ai pas voulu en arriver là.

J’ai pas voulu bousiller cette vie que je ne sens toujours pas en moi.

J’ai pas voulu être sodomisée à trois ans par mon propre père et sortir de mon corps tellement je voulais pas ça.

J’ai pas voulu le rejet, l’abandon et l’humiliation.

J’ai jamais voulu de toutes ces blessures qui ne s’effaceront jamais.

J’ai même jamais voulu vivre… mais quelqu’un l’a voulu pour moi.

Après 44 ans dans cette vie-ci et 2500 à surfer sur cette planète, j’en viens à la conclusion qu’homos sapiens a oublié qu’avant d’être lui-même Dieu, il y avait un Dieu.

Pas un Dieu qui juge et punit.

Pas un Monsieur qui est dans les cieux.

Pas un Dieu qui dit que la femme doit porter la bourka et que l’homme a tous les droits.

Non.

Quelque chose qu’on peut pas comprendre avec la tête.

Seul le cœur sait quand il ressent enfin.

Et le cœur sait que Celui qui veut pour nous, nous aime au-delà de ce que ces huit milliards d’êtres humains ne peuvent imaginer.

Ce quelque chose n’a ni forme, ni nom, rien… et il est tout à la fois !

Il est infini et bienveillant.

Il est curieux, il est amoureux, il est colère, il est tout et il s’en fout !

Il s’en fout tellement d’être le Tout qu’il a laissé un petit singe stupide avoir raison.

Alors, au lieu de me dire : Najia, si tu veux, tu peux.

Ou de me dire les phrases du New Age qui a envahi le 21ᵉ siècle parce que ça vous réchauffe le cerveau de croire dans ces illusions… je dirai :

Si Lui Il veut, alors moi je peux.

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