Impro de danse orientale sur Dead Can Dance

J’aime beaucoup le voile et c’est mon instrument préféré en danse orientale.




Écouter les signes et poser les actes

Dans cet article, je souhaite simplement partager ce qui m’a aidé à faire des choses insurmontables comme arrêter de fumer du crack, de consommer de la cocaïne, sortir de l’enfer de la rue, me relever, arriver à mettre au monde un bébé là où tous les médecins de la Terre disaient qu’il allait mourir avant sa naissance… bref à me relever et à avancer.

En fin d’article, je vais vous donner des conseils pratiques. Prenez ce qui vous convient et laissez le reste.

Je ne suis pas forte. Enfin, si on joue au jeu de la comparaison, je suis beaucoup plus forte que certaines personnes et plus faible que d’autres.

J’ai réussi là où de nombreuses personnes ont échoué. Mais, je ne suis pas capable de faire certaines choses que d’autres arrivent à faire pourtant si facilement.

Nous ne sommes pas égaux, ni pareils.

Chacun est unique.

Chacun a sa propre force et a des faiblesses.

Nous sommes si uniques que cette planète est riche de 8 milliards d’êtres humains qui, s’ils collaboraient en s’acceptant au lieu de se juger et de se comparer aux uns et autres… alors la Terre deviendrait une planète Lumière et plus seulement une planète Mère.

Cette planète serait le paradis d’une autre planète en devenir. Et les combats que nous avons menés, les échecs, les guerres atroces, nos erreurs et nos réussites… tout cela fait partie de notre histoire commune que nous pourrons un jour transmettre ailleurs.

Qui sait si dans quelques siècles dans le futur, nous n’allons pas nous-même explorer d’autres planètes et aider les êtres qui y vivent dessus ?

Encore une fois, je m’éloigne et je reviens au sujet de cet article.

Citation d’Albert Einstein :

La coïncidence est la voie de Dieu pour rester anonyme.

Si vous êtes athée, remplacez le mot Dieu par ce que vous voulez. Ici, je voulais simplement mettre l’accent sur toutes les coïncidences et rencontres hasardeuses qui m’ont permis de me relever.

Plusieurs fois, on m’a condamné.

  • À rester cocaïnomane à vie et même à en mourir.
  • À ne pas avoir d’enfants.
  • À errer dans la rue sans logement.
  • À souffrir de maladies qui n’allaient jamais guérir selon les médecins.
  • À rester dans un état dépressif perpétuel… j’entends encore les mots des nombreux psychiatres consultés qui me disaient : on ne peut pas vous guérir de vos troubles de l’humeur, mais on peut vous stabiliser.

Et pourtant, quand j’ai rencontré les éducateurs de mon fils actuellement placé, je leur ai dit il y a quelques jours :

  • Je ne fais plus de dépression nerveuse depuis presque 3 ans alors qu’avant, j’en faisais 6 mois par an.
  • Je suis abstinente de toute drogue, alcool y compris.
  • J’ai un logement avec deux chambres et mon fils a sa propre chambre.
  • Ma fibromyalgie a disparu.
  • Je gère seule mon compte bancaire depuis des années et je ne suis plus sous tutelle.

Etc.

Je ne liste pas ces succès pour que vous vous disiez : wouaw ! Najia est forte !

Je n’ai pas envie que vous vous compariez à moi, car je sais que vous êtes capable de choses dont je suis totalement incapable.

Je partage juste que j’ai suivi trois principes :

  • J’admets que je suis impuissante et que je ne maîtrise pas la situation.
  • Je demande de l’aide (à une force supérieur d’abord et ensuite autour de moi).
  • Je pose les actes et je lâche prise sur les résultats.

Surtout ça : je fais ce que je peux et je ne m’attends à aucun résultat précis.

Dans ce chemin de vie sur Terre, j’ai appris à écouter les signes que l’Univers, Dieu ou je ne sais pas quoi m’envoyait. J’ai juste ouvert les yeux de mon esprit.

Un esprit tordu et souvent fermé.

Mais, certaines personnes me disaient que je devais faire preuve d’ouverture d’esprit.

Encore un message ! Allez, je vais faire ce qu’on me dit de faire ! Je vais travailler sur ce que je peux changer en moi et poser les actes que je peux poser.

Et puis… la clé du succès dans la vie est d’utiliser le temps comme un levier.

Je me souviens de ce centre de post-cure où je suis allée pour décrocher de la cocaïne. Ils disaient sans arrêt : le temps est un allié. Le temps est un levier de changement.

J’ai porté un regard sur la vie, sur la Terre et le monde étrange des humains. J’ai vu des signes partout autour de moi. Des choses joyeuses et des choses qui l’étaient moins.

Mais, il m’a fallu longtemps pour comprendre ceci : fais ce que tu peux, prends le temps qu’il t’est nécessaire et lâche prise sur le monde.

C’est bien beau ce discours, n’est-ce pas ? Et en pratique ?

Je vais vous partager des outils que vous pouvez tester pour vous-même. Prenez simplement ce qui vous convient et laissez le reste. Si l’outil testé ne vous convient pas, vous le saurez au moins !

Quand mon fils me dit qu’il n’aime pas tel aliment, je lui demande s’il l’a déjà goûté.

Très souvent, il me répond que non.

Ma réponse est la suivante : Bilal, je te propose de goûter au moins une fois. Parce que si tu ne goûtes pas une fois ou deux, comment peux-tu savoir que tu n’aimes pas ?

Face à cet argument, il goûte. Parfois, il découvre qu’il aime et parfois, il confirme qu’il n’aime pas. Au moins, il le sait après avoir testé.

Faites de même avec ces outils.

Conseils avant de démarrer :

  • Soyez simplement ouvert comme quand vous êtes assis au bord de la mer et que vous contemplez la mer devant vous.
  • Faites preuve de bonne volonté. La bonne volonté est simplement de faire ce que l’on peut faire et pas au-delà.
  • Le changement de votre vie commence par le changement de vos pensées.

Citation d’Albert Einstein :

Le monde que nous avons est le processus de notre pensée. Il ne peut être modifié sans changer notre façon de penser.

Alors, ouvrez simplement les yeux de votre esprit et surtout de votre cœur. Il y aura cette rencontre hasardeuse avec un homme ou une femme que vous ne connaissez pas qui va vous dire la bonne phrase au bon moment.

Il y aura ce moment un peu spéciale où une porte totalement inconnue va s’ouvrir et votre problème sera subitement résolu.

Il y aura ce chien qui vient vers vous alors que personne en ville ne sent votre souffrance et le caresser va vous mettre du baume au cœur.

Et notamment, il y a cette douce voix bienveillante dans votre tête que certains appellent parfois intuition qui ne demande qu’à ce que vous l’écoutiez.

Sortez du contrôle. C’est également un état d’esprit conditionné.

Il suffit juste de se dire : OK, je ne suis pas Dieu qui contrôle le monde et je ne suis pas non plus Lucifer qui croupit en enfer. Je suis juste moi !

Sortir du contrôle, c’est se positionner en observateur. C’est prendre du recul sur une situation, quelqu’un ou le monde.

Une image mentale qui peut vous aider est d’imaginer que votre esprit sort de votre corps pour voir les choses en hauteur.

D’abord, vous vous voyez là où vous êtes.

Puis, la maison où vous êtes.

Puis, la ville où vous êtes.

Ensuite, le pays où vous êtes.

Et enfin le continent tout entier.

C’est comme l’application Google Earth, mais faite en sens inverse dans votre imaginaire.

Cette façon de penser aide à prendre du recul et à relativiser.

Astuces pratiques :

  • Établir un programme d’action. Je remercie Lucie qui avait envoyé dans mon post sur le bullet journal une photo de sa section « Ma liste d’actions ».
  • Dans un cahier de votre choix, établissez simplement les actions que vous devez poser pour résoudre tel ou tel problème.
  • Commencez par accepter la situation telle qu’elle est au lieu de la rejeter. Si vous la niez ou la rejetez, vous vous enlevez le pouvoir d’agir.
  • Faites un planning quotidien de vos journées : notez dans ce même cahier le planning de la journée par tranche d’heure et voyez quel acte du jour, vous êtes en mesure de poser.
  • Respectez la règle suivante : pour chaque contrainte, je fais une chose relaxante.
  • Faites deux contraintes par jour maximum et faites trois choses que vous adorez et qui vous ressource.
  • Demander de l’aide en contactant les bonnes personnes et/ou les bons services.
  • Appliquer les conseils (au moins tester quelques fois) que ces personnes à qui vous confiez vos problèmes vous donnent. S’ils prennent le temps de le faire, c’est qu’ils vous estiment réellement à votre juste valeur. Donc, ce sont des personnes-ressources.
  • Méditez quand vous le pouvez ou octroyez-vous des moments sans écran et sans Internet à ne rien faire (même seulement 10 minutes)
    Pourquoi ? Quand le cerveau s’ennuie, c’est là que la solution apparaît.
  • Faites un bilan après un mois ou plusieurs mois pour voir le résultat des actions posés.

Et je terminerai avec ce mantra que je récite quand je me sens perdue, angoissée ou totalement impuissante.

Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer.

Le courage de changer les choses que je peux.

Et la sagesse d’en connaître la différence.

En général, je récite cela plusieurs fois dans ma tête jusqu’à ce que je puisse percevoir ce qui est hors de mon contrôle et ce que je peux changer.

Prenez soin de vous. 💖




Quand on veut, on peut

Quand on veut, on peut…

C’est vraiment une phrase, une pensée que tout le monde m’a bazardé à la gueule pour me dire que si je voulais m’en sortir, je n’avais qu’à le vouloir !

Que si je souffrais et avais une tonne de problèmes, c’est parce que je n’avais pas la volonté de m’en sortir toute seule par moi-même.

Et pourtant, Dieu sait que j’en ai eu de la volonté.

Ben oui, j’ai énormément de volonté !

Bien plus que ces 8 milliards de crétins asservis par la technologie qui aiment à casser et à rien créer.

Enfin… certains créent, s’expriment, empruntent des chemins jusqu’alors non parcouru et je les regarde, car ils me font sourire.

Je parle d’un doux sourire. Celui de se dire que l’humain n’est pas si mauvais après tout.

Mais nombreux sont un peu trop con des fois !

Et c’est toujours la même histoire qui se répète ici, sur cette planète nommée la Terre par ses habitants, nommée autrefois Gaia.

Revenons à la volonté ! Oui, je m’égare.

La volonté, mais qu’est-ce que j’en ai eu !!

Se foutre des seringues dans le bras remplis de coke et parfois d’héro, devenir infirmière malgré soi pour se bousiller, parcourir la ville à quatre heures du matin pour chercher ce qu’ils appelaient une crasse et moi un remède, me battre contre des mecs qui faisaient deux mètres de haut et plus balaises que moi, mais jamais lâcher le morceau, vivre dans la rue, réussir à mettre fin à mes jours, mais il semblerait qu’une puissance supérieure à moi-même ne me voulait pas morte…

Oui, on a une sacrée volonté de malade quand on réussit presque à se suicider. Parce que dans mon petit cerveau d’Homo sapiens que j’ai pas choisi (enfin, je crois), il y a une émotion très forte, appelée peur qui est là justement pour m’empêcher de commettre un suicide réussi.

Et ben, j’ai tellement de la volonté que j’ai dépassé mon ADN, le fonctionnement instinctif de mon tronc cérébral pour mettre fin à mes jours.

Mais comme je l’ai dit, quelqu’un ne voulait pas que je meure et m’a ramené à la vie devant les yeux ébahis des ambulanciers qui comptaient 11 minutes d’arrêt total de mon cœur… et ce dernier s’est relancé.

Quelqu’un quelque part dans l’univers voulait encore me voir sauvé et un médecin a dit à ma sœur en parlant de moi dans le coma : ce n’est pas moi qui l’ai sauvé, vous croyez en Dieu ?

Alors, faut arrêter avec le quand on veut, on peut.

Parce que j’ai pas voulu en arriver là.

J’ai pas voulu bousiller cette vie que je ne sens toujours pas en moi.

J’ai pas voulu être sodomisée à trois ans par mon propre père et sortir de mon corps tellement je voulais pas ça.

J’ai pas voulu le rejet, l’abandon et l’humiliation.

J’ai jamais voulu de toutes ces blessures qui ne s’effaceront jamais.

J’ai même jamais voulu vivre… mais quelqu’un l’a voulu pour moi.

Après 44 ans dans cette vie-ci et 2500 à surfer sur cette planète, j’en viens à la conclusion qu’homos sapiens a oublié qu’avant d’être lui-même Dieu, il y avait un Dieu.

Pas un Dieu qui juge et punit.

Pas un Monsieur qui est dans les cieux.

Pas un Dieu qui dit que la femme doit porter la bourka et que l’homme a tous les droits.

Non.

Quelque chose qu’on peut pas comprendre avec la tête.

Seul le cœur sait quand il ressent enfin.

Et le cœur sait que Celui qui veut pour nous, nous aime au-delà de ce que ces huit milliards d’êtres humains ne peuvent imaginer.

Ce quelque chose n’a ni forme, ni nom, rien… et il est tout à la fois !

Il est infini et bienveillant.

Il est curieux, il est amoureux, il est colère, il est tout et il s’en fout !

Il s’en fout tellement d’être le Tout qu’il a laissé un petit singe stupide avoir raison.

Alors, au lieu de me dire : Najia, si tu veux, tu peux.

Ou de me dire les phrases du New Age qui a envahi le 21ᵉ siècle parce que ça vous réchauffe le cerveau de croire dans ces illusions… je dirai :

Si Lui Il veut, alors moi je peux.




Société trop rationnelle et sans émotion

C’est une pensée, même une très longue pensée, et surtout une réflexion sur une grosse défaillance de l’humanité du 20ème et 21ème siècle.

Ce n’est pas une critique négative, mais à la fois un constat qui explique pourquoi les services psychiatriques sont remplis plus que jamais et pourquoi les psychiatres gagnent bien leurs vies.

Au début, je pensais que cela était propre à ma famille lorsque j’étais enfant. Et avec le temps, l’âge et l’expérience, je réalise que c’est général. Dans le monde entier, mais surtout la société occidentale. À savoir l’Europe et l’Amérique du Nord.

C’est comme une plaie qui s’étend à la surface de la Terre touchant toute l’humanité. Cependant, aussi durs soient les souffrances sur Terre, je suis convaincue pour diverses raisons que nous sommes là pour apprendre et grandir.

L’humanité, même si elle a connu des déboires horribles du style la seconde guerre mondiale, tente de grandir. Heureusement que nous mourrons à maximum 100 ans, cela permet une progression rapide via la génération suivante sur l’échelle du temps.

J’ai de très vieux souvenirs de ma prime enfance. Je ne me rappelle pas de tout en détail, mais je me rappelle qu’à deux ans et demi, j’étais à l’aéroport en Algérie parce que ma mère nous avait pris avec elle et fuyait mon père en Algérie dans la maison familiale qui appartient à mon père.

Je me rappelle bien même si j’étais très jeune parce qu’il y avait les tapis roulants pour les bagages et j’y avais mis un nounours qu’on appelait dans le début des années 80 un kiki. N’arrivant pas à le prononcer vu mon âge, je disais chichi. J’avais mis ma peluche sur le tapis pour m’amuser et parce que les aéroports quand on a deux ans sont fascinants.

L’été qui précède la séparation de mes parents, alors que j’avais 5 ans, j’ai vécu quelque chose qui est encore gravé dans ma mémoire.

Je jouais avec une fille à peine rencontrée dans le quartier. Nous nous amusions si bien que je lui ai proposé de jouer à la maison. Mes parents n’achetaient quasiment pas de jouets et je me souviens que mes sœurs avaient construits avec du papier et des cartons des petites maisons pour mes petites barbies.

Alors que je jouais dans la chambre, cette fille et moi, nous nous sentions en sécurité puisque ma mère était là dans l’appartement.

Soudain, j’ai vu la mère de cette fille entrer en larmes et en crise dans la chambre. Quand elle a vu que sa fille était là en sécurité, elle a explosé de colère et a tabassé sous mes yeux cette pauvre fille qui ne comprenait absolument pas pourquoi tant de haine, de colère et de coups qui lui tombaient dessus.

J’entends encore la fille pleurer recroquevillée par terre sous les coups de sa mère.

J’avais 5 ans et voilà mes pensées : je comprends très bien que cette femme aie eu très peur parce qu’elle ne savait pas où était sa fille. Je comprends aussi pourquoi elle est passée des larmes à la colère. Nous n’avons pas pensé à prévenir qu’on jouait à la maison. Mais, les adultes sont là pour nous faire grandir. On est totalement dépendants d’eux et un enfant ne mérite pas d’être tabassé par un adulte. Les adultes usent de leurs pouvoirs sur nous pour nous maltraiter.

Bon, je passe les détails avec ma mère. Mais ce que cette fille vivait, c’était notre quotidien avec notre mère. D’ailleurs, ma fratrie dit que je n’ai pas été aussi violentée comme eux physiquement et que donc, je n’ai aucune raison de me plaindre.

Des coups, j’en ai reçu. Moins souvent que mes sœurs et mon frère. J’en recevais peu parce que j’avais compris : ne pas exprimer la moindre émotion, lire autant que possible pour fuir ma mère parce qu’elle m’oublie quand je lis, rester dans ma chambre.

À emprisonner ce que je ressentais en permanence, je finissais par avoir des crises que je contrôlais absolument pas.

Quand c’était trop, je me jetais par terre et je frappais le sol en hurlant. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais quelques fois ces crises. À force de bloquer les émotions qui sont énergie parce que ma mère ne tolérait aucune émotion et même la joie, je finissais par craquer comme un vase trop rempli qui ne peut rien évacuer.

Revenons un peu à l’histoire de l’humanité. On croit à tort que le moyen âge était peuplé d’hommes vaillants qui se font la guerre et qui n’exprime aucune émotion. D’ailleurs, on dit aux hommes alors qu’ils sont encore de très jeunes enfants : sois un homme, un homme ne pleure pas.

Lorsque je suis allée à l’université de Liège, j’avais pris comme option histoire du moyen âge. Le professeur dont j’adorais le cours expliquait que c’était l’inverse. Le seigneur qui avait tué des centaines de personnes parce qu’il faisait la guerre à un autre seigneur pleurait toutes les larmes de son corps le soir.

Le curé qui grimpait les échelons dans l’église catholique pleurait devant tout le monde lors de sa promotion.

Donc, au moyen âge, exprimer ses émotions était super bien vu. Accepté et toléré contrairement à ce qu’on croit.

Mais alors, d’où vient le fait que l’on occulte tant les émotions ? D’où vient le fait que 99 % des personnes répondent rationnellement quand vous allez mal émotionnellement ? Voire que 80 % vous évitent et que ce que l’on appelle l’intelligence émotionnelle est aussi rare sur Terre que l’eau dans le désert ?

L’entrée dans le 20ème siècle a introduit deux paradigmes: la science et le service militaire.

Mon professeur d’histoire du moyen âge à l’université de Liège le disait bien : c’est quand le service militaire est devenu obligatoire, qu’on a commencé à interdire aux gens de ressentir leurs émotions. Et que la société actuelle pense qu’être fort, c’est ne pas avoir d’émotions du tout. Ou de les maîtriser et les contrôler.

Tout simplement parce que l’on a une émotion qui nous empêche de se jeter corps et âme dans une guerre : la peur.

Pour que les hommes aillent à la guerre sachant qu’ils vont très certainement mourir, il fallait les éduquer à ne pas ressentir la peur. Donc, à ne pas ressentir d’émotions.

Et c’est de là qu’est venue l’idée actuelle qu’un homme fort est un homme qui ne ressent pas d’émotions.

D’où l’éducation des garçons qui consistent très souvent à leur interdire de ressentir ce que l’on qualifie d’émotions négatives.

Puis, le 20ème siècle marque de nombreux progrès grâce à la science (regardez juste les découvertes d’Albert Einstein) qui provient du cortex cérébral et pas du cerveau limbique.

Rappel ou petit cours d’anatomie du système nerveux.

Nous avons un cerveau divisé en trois parties qui, parfois, se font la guerre. La première partie qui est la partie la plus profonde est le tronc cérébral.

Rattaché à la moelle épinière et au système nerveux périphérique (ce sont les nerfs dans vos bras, jambes et thorax), cela forme le système nerveux autonome.

C’est le système nerveux autonome qui gère les battements du cœur, la digestion, la sudation et aussi les réflexes.

Quand vous trébuchez, vous mettez l’autre pied en avant pour ne pas tomber. Ce n’est pas réfléchi, ni analysé parce que c’est le tronc cérébral qui traite l’information en millième de seconde là où le cerveau qui réfléchit traite l’information en secondes.

Donc, le tronc cérébral prend le dessus pour réagir parce qu’il réagit et traite l’information plus vite que la partie du cerveau qui réfléchit.

Juste au dessus du tronc cérébral, il y a le cerveau limbique qui est le cerveau des émotions. Les mammifères en sont dotés alors que les reptiles non.

Un serpent domestique ne ressent aucune émotion face à l’humain chez qui il habite. Un chat, un chien ou tout autre mammifère, oui.

Le cerveau limbique est composé de l’hippocampe qui est notre mémoire autobiographique, de l’amygdale qui est le centre de traitement des émotions et le thalamus qui est un peu comme un chef qui dirige le cerveau limbique.

Si je vous dis : qu’avez-vous le 17 juillet 2007 ? Vous allez me répondre : bah, je ne sais plus !

Par contre, vous serez capable de me raconter comment s’est passé votre premier jour d’école même à l’âge de 70 ans si c’est un bon ou mauvais souvenir. Parce que les souvenirs de notre vie sont dans la zone du cerveau qui gère les émotions. Donc, notre mémoire autobiographique est basé sur nos émotions.

Votre cerveau n’a pas une mémoire illimité. Du coup, il garde en mémoire seulement ce qui lui semble important.

Et juste au-dessus du cerveau limbique vient enfin le cortex cérébral.

C’est le cerveau rationnel. Celui que vous utilisez pour rédiger votre liste de courses, réfléchir, faire des calculs, écrire, etc.

C’est la zone que l’on voit appelé la matière grise.

L’homme a une différence avec le reste des animaux sur la planète Terre : il a un cortex préfrontal qui est le siège de la décision. Le cortex préfrontal, sauf en cas de danger de vie ou de mort, peut décider d’aller à l’encontre du tronc cérébral et du cerveau limbique.

Donc, on peut bloquer sa respiration comme on peut nier sa peur si on le décide.

Même les singes qui ont une anatomie similaire à 95 % de la nôtre ne disposent pas d’un cortex cérébral.

Nous sommes la seule espèce vivante sur Terre avec un cortex préfrontal.

D’un côté, la science nous a beaucoup apporté et va continuer à nous apporter. Mais, nos sociétés et dès le début du 20ème siècle a mis le cortex cérébral en avant tout en niant le cerveau émotionnel, voire même le tronc cérébral.

Alors que ces deux zones du cerveau précèdent le cerveau rationnel.

L’homme est devenu totalement rationnel et seulement rationnel.

Résultat : 99 % des gens répondent aux émotions (les siennes et celles des autres) avec la raison alors qu’une émotion n’est pas rationnelle.

Le but de l’émotion est de vous apporter une information face à ce qu’il se passe en vous ou autour de vous. Aucune émotion n’est ni négative, ni positive.

Quelqu’un rentre chez vous et dévalise votre frigo ? Vous vous mettez en colère parce que cette émotion vous permet de poser vos limites et de protéger votre logement, votre intégrité physique et mentale.

Un bus fonce sur vous ? La peur qui surgira va vous sauver la vie.

Vous avez perdu quelque chose ou alors vous avez perdu quelqu’un ? La tristesse est l’émotion qui permet de faire son deuil pour peu que l’on pleure autant que nécessaire.

Dire à un enfant qui a perdu son doudou sur l’autoroute : arrête de pleurer, on va t’acheter un nouveau doudou ! Ne sert à rien parce que tant qu’il n’aura pas pleuré la perte de son doudou, il ne sera pas prêt à accueillir un nouveau doudou dans sa vie.

Vous le verrez dire non ou baisser la tête. Et comme le reste de la société, vous allez dire : cet enfant est ingrat, on fait ce qu’on peut et il est pas content ! La seule chose qu’il y avait à faire est de répondre à une émotion par une émotion. C’est tout.

Dire : je comprends que tu sois triste, pleure autant que tu en as besoin et viens, je te fais un gros câlin.

C’est tout !

Quand j’ai enfin pu revoir mon fils après 4 ans et demie de séparation, Bilal était dans un centre thérapeutique avec un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme parce qu’il avait de grosses difficultés relationnelles et émotionnelles.

Si fort qu’on l’a inscrit dans un centre thérapeutique et pas l’école à l’âge de 3 ans. Il y est entré à 5 ans et il a quitté son centre pour aller dans une école spécialisée un an après que les visites aient repris.

Même la pédopsychiatre et le psychologue étaient bouche bée.

Pourquoi ? Parce qu’il me revoyait ? Non. En tout cas pas seulement.

Parce que quand mon fils a une émotion, je lui dis : c’est OK, Bilal. Tu as le droit d’avoir une émotion. Tu peux pleurer ou être en colère, même contre moi, et c’est OK.

Je le laisse vivre son émotion et il a alors appris à poser des mots sur ce qu’il avait vécu. Je faisais preuve d’empathie avec des phrases toute simple : tu sais, moi aussi, je serai très triste si j’avais vécu ça, je te comprends.

Puis, je lui apporte la solution pour peu qu’il en fasse une.

Les éducateurs dans son centre, les pédopsychiatres qui le voyaient, son psychologue et même le centre thérapeutique pour enfants avec d’énormes difficultés n’ont pas réussi à le faire progresser comme il a progressé depuis que l’on se revoit lui et moi.

Ce n’est pas seulement ma présence. Quand il s’agit de réfléchir et de répondre à ses questions, je réfléchis. Mais quand il a une émotion, juste le fait de l’autoriser à la vivre, de le laisser vivre son émotion et de l’aider à identifier ce qu’il ressent lui a permis de faire d’énormes bonds dans son enfance.

J’écris cet article, non pas pour me vanter car je me suis trop longtemps auto-détruite (et ça revient comme un programme aléatoire sur un PC), droguée, fait du mal, des tentatives de suicide parce que je vis dans un monde où l’émotion est interdite.

Du coup, 99 % des gens ne savent pas quoi répondre à quelqu’un qui vit une émotion.

Mais, j’ai foi en l’humanité. Cela fait partie de notre croissance commune.

Je pense que fin du 21ème ou peut-être même en 2050, les émotions ne seront plus nos ennemis comme c’est le cas actuellement.

Notre descendance aura appris de nos erreurs. Si le 20ème a permis un bond de géant grâce au cortex cérébral, les générations futurs apprendront enfin à utiliser à la fois le cerveau limbique et le cortex cérébral.

Juste un conseil : quand quelqu’un a une émotion, ne commencez pas à réfléchir. Ressentez parce que vous trouverez dans votre cœur la réponse à ce moment-là. Pas dans la raison.

Mais comme vous disposez d’un cortex préfrontal, c’est à vous de décider si vous prenez ou non cette suggestion.

PS : Merci Aude Alexandre pour ton empathie et ta compassion.




Connexion avec Dieu – E-book autoédité

C’est le premier livre que j’ai auto-édité sur Amazon. Mais…. après un certain temps et une relecture, je pense que l’auto-édition ne permet pas de faire un ouvrage de qualité. A ce jour, j’ai décidé de revoir le livre et ensuite, de frapper à la porte de l’édition classique, car un éditeur apporte à l’auteur ce dont il a le plus besoin : un regard critique et objectif pour améliorer un ouvrage.

En attendant, mon livre Connexion avec Dieu est disponible sur Amazon Kindle au prix de 4.99 euros.

Je souhaite le réécrire et si vous l’avez lu, n’hésitez surtout pas à me dire ce qu’il y a à améliorer.

Résumé du livre :

On pense souvent à tort que nous ne pouvons pas communiquer avec Dieu. On pense que nous pouvons lui parler, mais entendre Sa voix est quasi impossible. Mais, cela est faux. Tout le monde est doté de la capacité à établir un contact conscient avec Dieu et à entendre ses réponses.

 

Par le biais de la prière et de la méditation, nous sommes tous en mesure d’établir une connexion avec le Créateur pour que Celui-ci puisse nous guider dans notre vie sur Terre. Car, Il est là pour éclairer la lanterne sur notre chemin.

 

Dans ce livre dans lequel l’autrice raconte son histoire, vous aurez les clés pour établir un lien direct avec le Créateur. Après avoir établi ce lien, vous serez en mesure de lui poser toutes vos questions afin qu’il vous guide dans votre vie et dans la découverte ainsi que la compréhension de votre être.

Ce livre expose le récit de l’auteur dans les étapes de sa vie qui l’ont conduite à entrer en contact avec le divin. Elle partage aussi les questions qu’elle pose à Dieu et elle vous enseigne les techniques qu’elle a apprises et qu’elle utilise pour que chacun puisse communiquer librement et avoir ses réponses.




Test d’un système de karaoké

J’ai testé un système de karaoké acheté sur AliExpress. Mon verdict : laissez tomber AliExpress quand vous voulez quelque chose de sérieux. Cependant, cela m’a permis de chanter une chanson que j’aime. Tandis que mon petit amour, mon fils quoi, me filmait du haut de ses 10 ans.

Mais, je vais choisir quelque chose de mieux.

 

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Communication avec mon âme

Je suis retombée sur un truc que j’ai écrit dans un état modifié de conscience (sans prise de drogue).

Je le partage ici, car certains amis et amies comprendront, mais je supprimerai tout commentaire qui sera là pour me descendre, me faire sciemment du mal ou me dire que je suis folle.

Es fou celui qui ne communique pas avec son cœur.

Communication avec mon âme

Moi : quelle est vraiment ma mission de vie ?

Elle : Mourir abstinente, sortie de la drogue.

J’ai choisi le mal parce que je voulais sortir du karma du mal. Mettre un terme à cette boucle de 1000 ans à parcourir la Sphère Obscure, car en la comprenant, je rejoindrai la lumière dont je proviens avec la connaissance de l’arbre du Mal afin d’apporter un regard beaucoup plus sain que je ne l’avais à ma création.

Je peux comprendre alors pourquoi je porte la lumière après être sortie du Sombre Tunnel.

Naissance et renaissance.

Je voulais juste comprendre pourquoi ils font tant de mal. Alors, j’ai investi un corps, un plan, un rôle.

Et tout se jouait en ce moment sur Terre.

Ailleurs, d’autres parties de toi expérimentent autre chose. Mais, si je t’ai envoyé ici, Najia, c’est pour que tu sois assez forte pour sortir du mal après l’avoir expérimenté.

Moi : Alors, tu dis que je dois juste être forte pour que tu sortes du mal ?!!!

Elle : Je ne peux sortir du mal sans toi. Tu portes ma lumière. Et c’est la lumière qui éclaire les ténèbres. Tu éclaires les ténèbres qui sont en toi pour y apporter amour, tolérance et compréhension.

C’est ce que je voulais puisqu’à l’origine, en tant qu’être de lumière, je ne savais pas ce qu’étaient les Ténèbres.

Fin de la communication.

Et je sais que ma deuxième mission de vie est de stopper la transmission des traumatismes transgénérationnelles dans ma lignée familial. Mais, c’est encore une autre histoire…




Stress numérique : comment s’en libérer ?

Stress numérique : comment s’en libérer ?

Cet article est basé sur mon expérience et sur mes démarches pour réduire le stress numérique.

Pour commencer, qu’est-ce que le stress numérique ? Les jeunes qui sont nés et ont grandi dans un monde où le smartphone était déjà roi n’ont pas connu le monde sans écran. Peut-être qu’ils gèrent mieux le stress ou ne s’en rendent pas compte ?

Mais, le stress numérique est apparu avec Internet et ensuite l’I-phone et le smartphone.

Le stress numérique est un stress engendré par les technologies actuelles : Internet et les écrans.

Vous connaissez le stress : c’est cet état d’alerte où votre cœur bat plus vite, où votre tête est pleine à craquer et où vous risquez de perdre le contrôle. D’ailleurs, le stress ne se contrôle pas puisqu’il est généré par le tronc cérébral (cerveau reptilien) et le cerveau limbique (cerveau émotionnel). Il échappe à la raison. Précisément le cortex cérébral qui est le dessus du cerveau qui raisonne et réfléchit. Ce dernier peut noter qu’il y a stress. Mais, le stress fait partie du système nerveux autonome (donc qui échappe au contrôle rationnel) et c’est le corps qui est en stress.

À la base, le stress est là pour nous aider à faire face à une situation : danger ou problème. Normalement, notre corps comme notre cerveau sont programmés à stresser et puis à déstresser. Si le stress ponctuel est nécessaire à notre survie (fuir devant un lion, rester immobiliser devant un serpent ou courir quand un bus nous fonce dessus), le stress en continu appelé aussi stress chronique est extrêmement toxique.

En effet, sous l’action de l’amygdale située dans le cerveau limbique, le corps produit ce que l’on appelle des hormones de stress : l’adrénaline et le cortisol. Après que l’évènement stressant aie disparu, ces hormones sont évacuées par le corps qui retrouve un état de calme.

Mais quand le stress est permanent, la production en continu des hormones de stress finit par attaquer le corps et s’en suit des maladies chroniques. De nombreuses maladies actuelles (diabète, problèmes de thyroïde, de tension, fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique, etc.) proviennent d’un stress continu. Elles n’apparaissent pas du jour au lendemain, mais viennent parce que pendant longtemps, la personne est dans un état de stress chronique, continu et où la production permanente des hormones de stress sans que ces dernières ne soient évacuées finit par affaiblir l’organisme.

Le souci avec ce que l’on appelle encore à ce jour les nouvelles technologies est que de très nombreuses personnes sont dans un état de stress chronique lié à l’utilisation des nouvelles technologies.

En 2000, alors qu’Internet entrait dans la vie quotidienne des gens, les sociologues et les centres de recherche savaient déjà qu’une personne supporte une notification par semaine. Pas plus ! Aussi, les entreprises envoyaient une newsletter par semaine.

Aujourd’hui, avec Internet et surtout son téléphone, on reçoit 100 notifications par jour ! D’où le stress numérique qui est devenu un réel problème dans la vie de millions de personnes.

Là, je vous donne une clé : les notifications que vous recevez sont au-delà de ce que vous pouvez supporter.

À cela se rajoute un phénomène nouveau dans toute l’histoire de l’humanité : la tonne d’informations que nous assimilons tous les jours à cause d’Internet. Tout le monde publie : sur les réseaux sociaux, sur YouTube, sur Internet, par message, par mail, via les messageries comme Messenger ou WhatsApp, etc.

On échange des millions d’informations tous les jours et c’est au-delà de ce que le cerveau d’Homo Sapiens ne peut supporter. D’où un nouveau stress : trop de choses à voir, assimiler, écouter, trop d’informations et la plupart ne sont pas vitales à notre survie.

Mais là où les nouvelles technologies ont très vite progressé, notre cerveau n’a pas évolué. Il faut que vous sachiez que votre corps comme votre cerveau fonctionne de la même manière qu’il y a 50 000 ans d’ici. Nous avons davantage de points en commun avec l’homme des cavernes que la technologie actuelle.

C’est cela le stress numérique.

Alors, passons aux solutions !

1. Supprimez toutes les notifications qui ne sont pas vitales à votre fonctionnement quotidien.

Je suis née en 1980 et donc, j’ai vu l’apparition d’Internet. J’ai désactivé 90 % des notifications de mes applications sur mon téléphone, y compris les mails ! Parce que quand je surfais au début des années 2000, je n’avais pas besoin d’être notifiée que j’ai reçu un mail. J’allais toute seule comme une grande consulter ma messagerie quand Moi, je le voulais. Donc, j’ai désactivé les notifications Gmail. Je les active uniquement quand j’attends un mail très important. Sachez que c’est rare et que je respire depuis que j’ai désactivé Gmail.

Regardez dans les paramètres de votre téléphone et désactivez toutes les notifications où vous-même pensez déjà à regarder. Par exemple, j’ai Facebook, mais j’ai désactivé les notifications Facebook et quel soulagement !

C’est moi qui décide quand je veux scroller sur Facebook pour voir ce que font mes amis. Et pas les algorithmes de Facebook qui me poussent à scroller en m’envoyant des notifications.

Vous pouvez activer les notifications des applications quand vous en avez vraiment besoin. Par exemple, j’active les notifications d’Amazon quand j’achète en ligne. Dès que ma commande est réceptionnée, je désactive les notifications Amazon parce que je sais que je n’en ai plus besoin, mais que Amazon va m’inciter à acheter via les notifications. Non seulement, je n’achète pas, mais ça me stresse d’avoir un message : Et ! C’est le black friday ! Je m’en fous du black friday !

 

2. Sur YouTube, désactivez la lecture automatique de la vidéo suivante.

Je suppose que comme moi, vous êtes déjà tombé dans le piège : vous recherchez une information et pourquoi pas regarder ce que quelqu’un a mis en ligne sur YouTube ? Un tutoriel ? Un podcast ? Ou autre ?

Dès que vous avez vu la vidéo, YouTube vous maintient collé à l’écran parce qu’il y a d’autres vidéos du même sujet ou selon vos intérêts qui arrive toutes seules derrière. Finalement, au lieu de rester 15 minutes ou même une heure devant YouTube, vous restez des heures… et votre cerveau doit assimiler une quantité plus importante d’informations alors qu’il n’en avait pas besoin. D’où le stress.

Donc, désactivez tout ce qui est du mode automatique sur tous vos écrans : smartphone, I-phone, tablette, PC, TV.

Il vous suffit d’aller dans les paramètres de votre compte YouTube et d’aller dans lecture automatique en défilant dans les paramètres. Là, vous pourrez choisir de désactiver la lecture automatique qui est activée d’office par YouTube (pas fou Google).

Vous constaterez par vous-même que ça fait un bien fou !

3. Faites des pauses avec les écrans quand le stress est identifié.

La première personne que vous devez écouter, c’est vous-même. Vous sentez que vous respirez trop vite, que vous êtes stressé au moment où un écran est sous vos yeux ? C’est le signal d’alarme à écouter pour dire : stop !

Sortez vous promener dans la nature, au bord de l’eau (la nature ressource là où la ville humaine stresse). Faites une activité différente des écrans que vous aimez : peindre, dessiner, chanter, jouer de la guitare ou d’un instrument de musique, vous promener, faire du shopping, du sport dans votre salle de sport, marcher, lire un livre (plus reposant pour les yeux que les écrans), cuisiner, écouter de la musique en lançant juste une playlist et en fermant les yeux, etc.

Tout ce qui vous rend calme est bon à prendre. Et si vous ne le savez pas encore, testez des choses toute simple comme marcher au bord de l’eau ou d’autres outils en vous écoutant.

Avec le temps, vous apprendrez de vous-même et saurez ce qui vous calme.

4. Expirez plus longtemps que l’inspiration

Je ne suis pas entrée dans les détails de comment le stress est créé par l’organisme. Cependant, j’ai parlé du tronc cérébral (cerveau reptilien) qui est votre système nerveux autonome. Sachez qu’il se divise en deux parties :

  • Le système nerveux sympathique qui est comme la pédale d’accélérateur du corps.
  • Le système nerveux parasympathique qui est la pédale de frein du corps.

L’inspiration est gérée par le système nerveux sympathique (donc inspirer accélère le corps) et l’expiration est gérée par le système nerveux parasympathique (donc l’expiration calme le corps).

Si vous expirez plus longtemps que vous inspirez, vous allez activer le système nerveux parasympathique et vous ralentir.

Faites cet exercice : inspirez 3 secondes, expirez 6 secondes. Faites le 5 fois de suite et voyez par vous-même les résultats.

Une technique à garder en mémoire quand vous êtes débordé par le stress. De plus, vous pouvez faire cela partout sans que personne ne s’en rende compte.

5. Une marque de smartphone : OnePlus

Ceci vient de mon expérience personnelle. J’ai eu plusieurs marques de smartphone et je déteste Samsung maintenant que j’ai choisi la marque OnePlus.

Pourquoi ? Le système d’exploitation même des téléphones Samsung est configuré pour que vous développiez du stress numérique… alors quand j’ai acheté un OnePlus Nord 4, j’ai découvert que j’avais beaucoup moins de notifications système que Samsung sans oublier qu’il y a des applications sur le OnePlus comme ZenSpace qui bloque votre téléphone pour que vous puissiez faire autre chose.

Je n’ai aucun lien avec cette marque et je ne suis pas du tout payée par eux. Je le constate de part ma propre expérience : quand j’ai changé de marque de téléphone et que j’ai opté pour OnePlus, j’ai repris le contrôle de mon téléphone.

Le système d’exploitation de OnePlus est programmé différemment. Aucune notification système inutile. Il y a des applications de détente et l’application Zen Space que je lance pour me permettre de déconnecter de mon téléphone quand je le juge nécessaire.

Avoir quitté Samsung pour One Plus a réduit fortement mon stress numérique. Donc, je vous invite à trouver une marque de téléphone qui vous correspond réellement.

Testez tout ce qui est écrit dans cet article. Mais surtout : prenez ce qui vous convient et laissez le reste.




Guirlande Lumineuse

J’aime décorer et j’ai beaucoup d’idées. Souvent, on riait de moi quand je disais tiens ! j’ai une idée !

Mais avoir de la créativité et des idées est signe d’intelligence, m’a dit une amie.


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Comment exprimer sa créativité ?

Je voudrais avant tout vous donner des conseils. Ce seront des clés qui pourront vous aider.

À l’heure où j’écris ces lignes, je surfe depuis 44 ans sur Terre et surtout dans le monde occidental. J’ai beaucoup observé et analysé.

L’introspection a été une clé importante pour me relever de la toxicomanie et de la rue. Sans oublier les traumatismes que j’ai vécu enfant qui m’ont propulsé dans de profondes souffrances adulte.

La créativité est quelque chose qui m’a permis de me reconstruire là où tout le monde s’attendait à me voir morte avec une seringue dans le bras.

Avant, sachez que vous êtes libre de prendre ce qui vous convient et de laisser le reste. Ce sont juste des suggestions et jamais des obligations.

Ce qui bloque la créativité

Tout le monde est créatif à différents niveaux. En tant qu’espèce animale, la capacité de créer quelque chose n’existant pas et n’ayant rien à voir avec notre survie nous diffère des autres animaux.

C’est là dedans que je vois le potentiel créateur de chaque humain.

Mais, il y a trois choses émise par notre cerveau et précisément notre mental qui casse littéralement tout élan créatif en nous :

  • La comparaison.
  • La critique.
  • Le jugement.

Notre mental fonctionne sous le mode de parler sans arrêt sur base de la comparaison, du jugement et de la critique. En permanence.

Si vous souhaitez en apprendre davantage, je vous propose de livre le livre le pouvoir du moment présent. Livre d’Eckhart Tolle

Vous le trouverez sûrement en audio et gratuitement sur YouTube.

En prenant conscience que la critique permanente du monde qui vous entoure, la comparaison avec les autres (autour de vous et sur Internet) et le jugement qui en découlent sont les trois poisons qui cassent tout élan créatif chez vous, vous saurez que les éviter autant que possible va vous reconnecter à votre propre créativité.

Comment ?

  • Observez vos pensées. À chaque fois que vous êtes dans la critique, le jugement et la comparaison, changez vos pensées.
  • Vos pensées sont les graines de votre esprit. Comme dans un jardin, retirez ce qui ne vous convient pas dans votre sphère mentale et semez ce qui vous convient.
  • Faites de la méditation dans le but d’apprendre à observer vos pensées et mieux vous cerner.
  • Posez l’intention que vous êtes vous-même et unique, qu’il en va de même pour chacun et que la véritable vie n’est pas une compétition. C’est seulement le cas quand on travaille ou que l’on fait réellement une compétition (sportive ou autre).
  • Laissez le temps au temps. Changer d’état d’esprit prend du temps, car le temps est un levier pour le changement.

Cependant, comment par la suite libérer et explorer la créativité qui sommeille en vous ?

Se donner du temps

La vie sur Terre est régit par le temps. Notre temps est précieux puisqu’il ne revient jamais. Ce qui est passé est définitivement passé. Savoir cela, c’est comprendre la valeur temps et notre propre valeur.

Donnez-vous du temps. Bien que la vie dite civilisée est rapide et stressante, nous pouvons alléger (avec le temps et une certaine réflexion) notre charge quotidienne pour avoir du temps pour soi.

Suggestions :

  • Participez à des ateliers d’activité et des ateliers créatifs. Tout lieu qui propose des activités créatives vous permettra de mettre cela dans votre emploi du temps.
  • Voyez ce que vous pouvez simplifier pour transformer le temps dans une tâche dans le temps à peindre, écrire et créer. Par exemple, j’ai acheté un aspirateur robot qui me simplifie la vie. Je libère du temps pour me reposer et ensuite faire une activité créative qui me plaît pendant que Monsieur (c’est le nom que j’ai donné à mon aspirateur robot) fait le sol.
  • Faites des moments ateliers avec vos enfants. S’ils sont d’accord, transformez la table à manger en table pour peindre ou autre activité. Vous vous donnerez du temps tout en occupant vos enfants. Établissez des règles pour que ce soit convivial pour vous et vos enfants.

Acheter ce dont vous avez besoin

Il existe des boutiques où l’on trouve du matériel pas cher. J’ai commencé la peinture en allant à une enseigne européenne nommée Action. On y vend beaucoup de choses pas chers dont du matériel pour des activités créatives (scrapbooking, peinture, dessin, etc.).

Cela m’a permis de débuter avant de voir si j’avais besoin d’un meilleur matériel. Et surtout si j’allais continuer !

Le résultat est que j’ai toujours la boîte à peinture achetée à peine une quinzaine d’euros.

J’ai simplement réfléchi et pris le temps de voir quel budget je pouvais envisager afin de me lancer.

Renouer avec l’enfant qui vit en vous

La partie en nous qui est réellement connectée à notre créativité est l’enfant intérieur. C’est l’enfant que nous avons été. Il vivra toujours dans notre jardin intérieur.

Par le biais de la méditation, de l’écriture thérapeutique et surtout de l’écoute de soi, vous pouvez vous reconnecter à l’enfant que vous avez été.

Les émotions sont la clé. Que ce soit la colère, la tristesse ou la joie, acceptez vos émotions et utilisez-les comme carburant à votre créativité.

Regroupez ces trois choses :

  • Le ressenti.
  • Les émotions.
  • Le besoin.

Quand vous avez un ressenti qui libère des émotions, vous aurez besoin de les exprimer. Là, utilisez ces énergies pour créer ce qui vous fait du bien.

Pour conclure, je vous souhaite le meilleur. De l’amour, de la lumière et que votre cœur s’allège au travers d’une création qui vous fait du bien.




Je fais de la peinture

La peinture est quelque chose que j’ai appris seule. Pour me motiver, je participe à des ateliers de peinture ou à des ateliers créatifs.

J’ai également un book à la maison. Il suffit de se lancer, d’y aller par étape et de croire en soi.

Prendre le temps de se projeter sur une feuille ou une toile sans chercher à être le meilleur. Comparez-vous avec la personne que vous étiez hier. Pas avec les autres.

Je ne suis pas une experte de la peinture et du dessin. Cependant, je suis créative et je me laisse guider par mes émotions et mon imagination.

C’est la clé pour éveiller et exprimer sa propre créativité.




Lien YouTube pour apprendre les bases du tricotin

Apprenez tout ce qu’il faut savoir sur le tricotin circulaire géant afin de vous lancer !

On trouve des tricotins circulaires géants dans les boutiques de laine et sur le Net. Je vous conseille d’en choisir un de bonne qualité.

Il vaut mieux choisir un tricotin assez cher, mais signe de qualité, qui durera dans le temps.

C’est ce que j’ai fait.

Voici une vidéo de la chaine FriendSheep Stuff pour connaître les bases du tricotin circulaire.

 

 

 

 




Liens vers une première chaine YouTube pour le tricot

La chaine de Zazel est une très bonne chaine. Elle m’a appris à utiliser le tricotin circulaire pour faire une écharpe qui ne roule pas et qui soit droite comme si je tricotais avec des aiguilles.

Je vous mets la vidéo du tuto que j’ai utilisé pour que vous puissiez faire de belles écharpes.

 

 




Je fais du tricot avec le tricotin circulaire géant

Quand j’étais hospitalisée, certaines patientes m’ont fait découvrir le tricotin circulaire géant.

Si, comme moi, vous n’êtes pas du tout à l’aise avec le tricot classique avec des aiguilles à tricot, je vous propose de découvrir le tricotin circulaire.

On peut faire des bonnets, des écharpes et bien d’autres choses encore.

Je partagerai dans cette rubrique du site et dans les liens du site des chaines YouTube qui vous proposent de très bons tutos.

 

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Une chaine YouTube pour apprendre le crochet

J’ai parcouru beaucoup de chaines YouTube pour apprendre seule le crochet. Malheureusement, beaucoup de personnes qui font des tutos vont beaucoup trop vite et décortiquent rarement les étapes.

Par contre, une chaine YouTube et sa créatrice mérite d’être connu : WoolKiss

De plus, elle a écrit un livre pour les débutantes. Je partage avec vous cette chaine qui vous apprendra les bases du crochet.