Écouter les signes et poser les actes

Dans cet article, je souhaite simplement partager ce qui m’a aidé à faire des choses insurmontables comme arrêter de fumer du crack, de consommer de la cocaïne, sortir de l’enfer de la rue, me relever, arriver à mettre au monde un bébé là où tous les médecins de la Terre disaient qu’il allait mourir avant sa naissance… bref à me relever et à avancer.

En fin d’article, je vais vous donner des conseils pratiques. Prenez ce qui vous convient et laissez le reste.

Je ne suis pas forte. Enfin, si on joue au jeu de la comparaison, je suis beaucoup plus forte que certaines personnes et plus faible que d’autres.

J’ai réussi là où de nombreuses personnes ont échoué. Mais, je ne suis pas capable de faire certaines choses que d’autres arrivent à faire pourtant si facilement.

Nous ne sommes pas égaux, ni pareils.

Chacun est unique.

Chacun a sa propre force et a des faiblesses.

Nous sommes si uniques que cette planète est riche de 8 milliards d’êtres humains qui, s’ils collaboraient en s’acceptant au lieu de se juger et de se comparer aux uns et autres… alors la Terre deviendrait une planète Lumière et plus seulement une planète Mère.

Cette planète serait le paradis d’une autre planète en devenir. Et les combats que nous avons menés, les échecs, les guerres atroces, nos erreurs et nos réussites… tout cela fait partie de notre histoire commune que nous pourrons un jour transmettre ailleurs.

Qui sait si dans quelques siècles dans le futur, nous n’allons pas nous-même explorer d’autres planètes et aider les êtres qui y vivent dessus ?

Encore une fois, je m’éloigne et je reviens au sujet de cet article.

Citation d’Albert Einstein :

La coïncidence est la voie de Dieu pour rester anonyme.

Si vous êtes athée, remplacez le mot Dieu par ce que vous voulez. Ici, je voulais simplement mettre l’accent sur toutes les coïncidences et rencontres hasardeuses qui m’ont permis de me relever.

Plusieurs fois, on m’a condamné.

  • À rester cocaïnomane à vie et même à en mourir.
  • À ne pas avoir d’enfants.
  • À errer dans la rue sans logement.
  • À souffrir de maladies qui n’allaient jamais guérir selon les médecins.
  • À rester dans un état dépressif perpétuel… j’entends encore les mots des nombreux psychiatres consultés qui me disaient : on ne peut pas vous guérir de vos troubles de l’humeur, mais on peut vous stabiliser.

Et pourtant, quand j’ai rencontré les éducateurs de mon fils actuellement placé, je leur ai dit il y a quelques jours :

  • Je ne fais plus de dépression nerveuse depuis presque 3 ans alors qu’avant, j’en faisais 6 mois par an.
  • Je suis abstinente de toute drogue, alcool y compris.
  • J’ai un logement avec deux chambres et mon fils a sa propre chambre.
  • Ma fibromyalgie a disparu.
  • Je gère seule mon compte bancaire depuis des années et je ne suis plus sous tutelle.

Etc.

Je ne liste pas ces succès pour que vous vous disiez : wouaw ! Najia est forte !

Je n’ai pas envie que vous vous compariez à moi, car je sais que vous êtes capable de choses dont je suis totalement incapable.

Je partage juste que j’ai suivi trois principes :

  • J’admets que je suis impuissante et que je ne maîtrise pas la situation.
  • Je demande de l’aide (à une force supérieur d’abord et ensuite autour de moi).
  • Je pose les actes et je lâche prise sur les résultats.

Surtout ça : je fais ce que je peux et je ne m’attends à aucun résultat précis.

Dans ce chemin de vie sur Terre, j’ai appris à écouter les signes que l’Univers, Dieu ou je ne sais pas quoi m’envoyait. J’ai juste ouvert les yeux de mon esprit.

Un esprit tordu et souvent fermé.

Mais, certaines personnes me disaient que je devais faire preuve d’ouverture d’esprit.

Encore un message ! Allez, je vais faire ce qu’on me dit de faire ! Je vais travailler sur ce que je peux changer en moi et poser les actes que je peux poser.

Et puis… la clé du succès dans la vie est d’utiliser le temps comme un levier.

Je me souviens de ce centre de post-cure où je suis allée pour décrocher de la cocaïne. Ils disaient sans arrêt : le temps est un allié. Le temps est un levier de changement.

J’ai porté un regard sur la vie, sur la Terre et le monde étrange des humains. J’ai vu des signes partout autour de moi. Des choses joyeuses et des choses qui l’étaient moins.

Mais, il m’a fallu longtemps pour comprendre ceci : fais ce que tu peux, prends le temps qu’il t’est nécessaire et lâche prise sur le monde.

C’est bien beau ce discours, n’est-ce pas ? Et en pratique ?

Je vais vous partager des outils que vous pouvez tester pour vous-même. Prenez simplement ce qui vous convient et laissez le reste. Si l’outil testé ne vous convient pas, vous le saurez au moins !

Quand mon fils me dit qu’il n’aime pas tel aliment, je lui demande s’il l’a déjà goûté.

Très souvent, il me répond que non.

Ma réponse est la suivante : Bilal, je te propose de goûter au moins une fois. Parce que si tu ne goûtes pas une fois ou deux, comment peux-tu savoir que tu n’aimes pas ?

Face à cet argument, il goûte. Parfois, il découvre qu’il aime et parfois, il confirme qu’il n’aime pas. Au moins, il le sait après avoir testé.

Faites de même avec ces outils.

Conseils avant de démarrer :

  • Soyez simplement ouvert comme quand vous êtes assis au bord de la mer et que vous contemplez la mer devant vous.
  • Faites preuve de bonne volonté. La bonne volonté est simplement de faire ce que l’on peut faire et pas au-delà.
  • Le changement de votre vie commence par le changement de vos pensées.

Citation d’Albert Einstein :

Le monde que nous avons est le processus de notre pensée. Il ne peut être modifié sans changer notre façon de penser.

Alors, ouvrez simplement les yeux de votre esprit et surtout de votre cœur. Il y aura cette rencontre hasardeuse avec un homme ou une femme que vous ne connaissez pas qui va vous dire la bonne phrase au bon moment.

Il y aura ce moment un peu spéciale où une porte totalement inconnue va s’ouvrir et votre problème sera subitement résolu.

Il y aura ce chien qui vient vers vous alors que personne en ville ne sent votre souffrance et le caresser va vous mettre du baume au cœur.

Et notamment, il y a cette douce voix bienveillante dans votre tête que certains appellent parfois intuition qui ne demande qu’à ce que vous l’écoutiez.

Sortez du contrôle. C’est également un état d’esprit conditionné.

Il suffit juste de se dire : OK, je ne suis pas Dieu qui contrôle le monde et je ne suis pas non plus Lucifer qui croupit en enfer. Je suis juste moi !

Sortir du contrôle, c’est se positionner en observateur. C’est prendre du recul sur une situation, quelqu’un ou le monde.

Une image mentale qui peut vous aider est d’imaginer que votre esprit sort de votre corps pour voir les choses en hauteur.

D’abord, vous vous voyez là où vous êtes.

Puis, la maison où vous êtes.

Puis, la ville où vous êtes.

Ensuite, le pays où vous êtes.

Et enfin le continent tout entier.

C’est comme l’application Google Earth, mais faite en sens inverse dans votre imaginaire.

Cette façon de penser aide à prendre du recul et à relativiser.

Astuces pratiques :

  • Établir un programme d’action. Je remercie Lucie qui avait envoyé dans mon post sur le bullet journal une photo de sa section « Ma liste d’actions ».
  • Dans un cahier de votre choix, établissez simplement les actions que vous devez poser pour résoudre tel ou tel problème.
  • Commencez par accepter la situation telle qu’elle est au lieu de la rejeter. Si vous la niez ou la rejetez, vous vous enlevez le pouvoir d’agir.
  • Faites un planning quotidien de vos journées : notez dans ce même cahier le planning de la journée par tranche d’heure et voyez quel acte du jour, vous êtes en mesure de poser.
  • Respectez la règle suivante : pour chaque contrainte, je fais une chose relaxante.
  • Faites deux contraintes par jour maximum et faites trois choses que vous adorez et qui vous ressource.
  • Demander de l’aide en contactant les bonnes personnes et/ou les bons services.
  • Appliquer les conseils (au moins tester quelques fois) que ces personnes à qui vous confiez vos problèmes vous donnent. S’ils prennent le temps de le faire, c’est qu’ils vous estiment réellement à votre juste valeur. Donc, ce sont des personnes-ressources.
  • Méditez quand vous le pouvez ou octroyez-vous des moments sans écran et sans Internet à ne rien faire (même seulement 10 minutes)
    Pourquoi ? Quand le cerveau s’ennuie, c’est là que la solution apparaît.
  • Faites un bilan après un mois ou plusieurs mois pour voir le résultat des actions posés.

Et je terminerai avec ce mantra que je récite quand je me sens perdue, angoissée ou totalement impuissante.

Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer.

Le courage de changer les choses que je peux.

Et la sagesse d’en connaître la différence.

En général, je récite cela plusieurs fois dans ma tête jusqu’à ce que je puisse percevoir ce qui est hors de mon contrôle et ce que je peux changer.

Prenez soin de vous. 💖




Quand on veut, on peut

Quand on veut, on peut…

C’est vraiment une phrase, une pensée que tout le monde m’a bazardé à la gueule pour me dire que si je voulais m’en sortir, je n’avais qu’à le vouloir !

Que si je souffrais et avais une tonne de problèmes, c’est parce que je n’avais pas la volonté de m’en sortir toute seule par moi-même.

Et pourtant, Dieu sait que j’en ai eu de la volonté.

Ben oui, j’ai énormément de volonté !

Bien plus que ces 8 milliards de crétins asservis par la technologie qui aiment à casser et à rien créer.

Enfin… certains créent, s’expriment, empruntent des chemins jusqu’alors non parcouru et je les regarde, car ils me font sourire.

Je parle d’un doux sourire. Celui de se dire que l’humain n’est pas si mauvais après tout.

Mais nombreux sont un peu trop con des fois !

Et c’est toujours la même histoire qui se répète ici, sur cette planète nommée la Terre par ses habitants, nommée autrefois Gaia.

Revenons à la volonté ! Oui, je m’égare.

La volonté, mais qu’est-ce que j’en ai eu !!

Se foutre des seringues dans le bras remplis de coke et parfois d’héro, devenir infirmière malgré soi pour se bousiller, parcourir la ville à quatre heures du matin pour chercher ce qu’ils appelaient une crasse et moi un remède, me battre contre des mecs qui faisaient deux mètres de haut et plus balaises que moi, mais jamais lâcher le morceau, vivre dans la rue, réussir à mettre fin à mes jours, mais il semblerait qu’une puissance supérieure à moi-même ne me voulait pas morte…

Oui, on a une sacrée volonté de malade quand on réussit presque à se suicider. Parce que dans mon petit cerveau d’Homo sapiens que j’ai pas choisi (enfin, je crois), il y a une émotion très forte, appelée peur qui est là justement pour m’empêcher de commettre un suicide réussi.

Et ben, j’ai tellement de la volonté que j’ai dépassé mon ADN, le fonctionnement instinctif de mon tronc cérébral pour mettre fin à mes jours.

Mais comme je l’ai dit, quelqu’un ne voulait pas que je meure et m’a ramené à la vie devant les yeux ébahis des ambulanciers qui comptaient 11 minutes d’arrêt total de mon cœur… et ce dernier s’est relancé.

Quelqu’un quelque part dans l’univers voulait encore me voir sauvé et un médecin a dit à ma sœur en parlant de moi dans le coma : ce n’est pas moi qui l’ai sauvé, vous croyez en Dieu ?

Alors, faut arrêter avec le quand on veut, on peut.

Parce que j’ai pas voulu en arriver là.

J’ai pas voulu bousiller cette vie que je ne sens toujours pas en moi.

J’ai pas voulu être sodomisée à trois ans par mon propre père et sortir de mon corps tellement je voulais pas ça.

J’ai pas voulu le rejet, l’abandon et l’humiliation.

J’ai jamais voulu de toutes ces blessures qui ne s’effaceront jamais.

J’ai même jamais voulu vivre… mais quelqu’un l’a voulu pour moi.

Après 44 ans dans cette vie-ci et 2500 à surfer sur cette planète, j’en viens à la conclusion qu’homos sapiens a oublié qu’avant d’être lui-même Dieu, il y avait un Dieu.

Pas un Dieu qui juge et punit.

Pas un Monsieur qui est dans les cieux.

Pas un Dieu qui dit que la femme doit porter la bourka et que l’homme a tous les droits.

Non.

Quelque chose qu’on peut pas comprendre avec la tête.

Seul le cœur sait quand il ressent enfin.

Et le cœur sait que Celui qui veut pour nous, nous aime au-delà de ce que ces huit milliards d’êtres humains ne peuvent imaginer.

Ce quelque chose n’a ni forme, ni nom, rien… et il est tout à la fois !

Il est infini et bienveillant.

Il est curieux, il est amoureux, il est colère, il est tout et il s’en fout !

Il s’en fout tellement d’être le Tout qu’il a laissé un petit singe stupide avoir raison.

Alors, au lieu de me dire : Najia, si tu veux, tu peux.

Ou de me dire les phrases du New Age qui a envahi le 21ᵉ siècle parce que ça vous réchauffe le cerveau de croire dans ces illusions… je dirai :

Si Lui Il veut, alors moi je peux.