Société trop rationnelle et sans émotion

C’est une pensée, même une très longue pensée, et surtout une réflexion sur une grosse défaillance de l’humanité du 20ème et 21ème siècle.

Ce n’est pas une critique négative, mais à la fois un constat qui explique pourquoi les services psychiatriques sont remplis plus que jamais et pourquoi les psychiatres gagnent bien leurs vies.

Au début, je pensais que cela était propre à ma famille lorsque j’étais enfant. Et avec le temps, l’âge et l’expérience, je réalise que c’est général. Dans le monde entier, mais surtout la société occidentale. À savoir l’Europe et l’Amérique du Nord.

C’est comme une plaie qui s’étend à la surface de la Terre touchant toute l’humanité. Cependant, aussi durs soient les souffrances sur Terre, je suis convaincue pour diverses raisons que nous sommes là pour apprendre et grandir.

L’humanité, même si elle a connu des déboires horribles du style la seconde guerre mondiale, tente de grandir. Heureusement que nous mourrons à maximum 100 ans, cela permet une progression rapide via la génération suivante sur l’échelle du temps.

J’ai de très vieux souvenirs de ma prime enfance. Je ne me rappelle pas de tout en détail, mais je me rappelle qu’à deux ans et demi, j’étais à l’aéroport en Algérie parce que ma mère nous avait pris avec elle et fuyait mon père en Algérie dans la maison familiale qui appartient à mon père.

Je me rappelle bien même si j’étais très jeune parce qu’il y avait les tapis roulants pour les bagages et j’y avais mis un nounours qu’on appelait dans le début des années 80 un kiki. N’arrivant pas à le prononcer vu mon âge, je disais chichi. J’avais mis ma peluche sur le tapis pour m’amuser et parce que les aéroports quand on a deux ans sont fascinants.

L’été qui précède la séparation de mes parents, alors que j’avais 5 ans, j’ai vécu quelque chose qui est encore gravé dans ma mémoire.

Je jouais avec une fille à peine rencontrée dans le quartier. Nous nous amusions si bien que je lui ai proposé de jouer à la maison. Mes parents n’achetaient quasiment pas de jouets et je me souviens que mes sœurs avaient construits avec du papier et des cartons des petites maisons pour mes petites barbies.

Alors que je jouais dans la chambre, cette fille et moi, nous nous sentions en sécurité puisque ma mère était là dans l’appartement.

Soudain, j’ai vu la mère de cette fille entrer en larmes et en crise dans la chambre. Quand elle a vu que sa fille était là en sécurité, elle a explosé de colère et a tabassé sous mes yeux cette pauvre fille qui ne comprenait absolument pas pourquoi tant de haine, de colère et de coups qui lui tombaient dessus.

J’entends encore la fille pleurer recroquevillée par terre sous les coups de sa mère.

J’avais 5 ans et voilà mes pensées : je comprends très bien que cette femme aie eu très peur parce qu’elle ne savait pas où était sa fille. Je comprends aussi pourquoi elle est passée des larmes à la colère. Nous n’avons pas pensé à prévenir qu’on jouait à la maison. Mais, les adultes sont là pour nous faire grandir. On est totalement dépendants d’eux et un enfant ne mérite pas d’être tabassé par un adulte. Les adultes usent de leurs pouvoirs sur nous pour nous maltraiter.

Bon, je passe les détails avec ma mère. Mais ce que cette fille vivait, c’était notre quotidien avec notre mère. D’ailleurs, ma fratrie dit que je n’ai pas été aussi violentée comme eux physiquement et que donc, je n’ai aucune raison de me plaindre.

Des coups, j’en ai reçu. Moins souvent que mes sœurs et mon frère. J’en recevais peu parce que j’avais compris : ne pas exprimer la moindre émotion, lire autant que possible pour fuir ma mère parce qu’elle m’oublie quand je lis, rester dans ma chambre.

À emprisonner ce que je ressentais en permanence, je finissais par avoir des crises que je contrôlais absolument pas.

Quand c’était trop, je me jetais par terre et je frappais le sol en hurlant. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais quelques fois ces crises. À force de bloquer les émotions qui sont énergie parce que ma mère ne tolérait aucune émotion et même la joie, je finissais par craquer comme un vase trop rempli qui ne peut rien évacuer.

Revenons un peu à l’histoire de l’humanité. On croit à tort que le moyen âge était peuplé d’hommes vaillants qui se font la guerre et qui n’exprime aucune émotion. D’ailleurs, on dit aux hommes alors qu’ils sont encore de très jeunes enfants : sois un homme, un homme ne pleure pas.

Lorsque je suis allée à l’université de Liège, j’avais pris comme option histoire du moyen âge. Le professeur dont j’adorais le cours expliquait que c’était l’inverse. Le seigneur qui avait tué des centaines de personnes parce qu’il faisait la guerre à un autre seigneur pleurait toutes les larmes de son corps le soir.

Le curé qui grimpait les échelons dans l’église catholique pleurait devant tout le monde lors de sa promotion.

Donc, au moyen âge, exprimer ses émotions était super bien vu. Accepté et toléré contrairement à ce qu’on croit.

Mais alors, d’où vient le fait que l’on occulte tant les émotions ? D’où vient le fait que 99 % des personnes répondent rationnellement quand vous allez mal émotionnellement ? Voire que 80 % vous évitent et que ce que l’on appelle l’intelligence émotionnelle est aussi rare sur Terre que l’eau dans le désert ?

L’entrée dans le 20ème siècle a introduit deux paradigmes: la science et le service militaire.

Mon professeur d’histoire du moyen âge à l’université de Liège le disait bien : c’est quand le service militaire est devenu obligatoire, qu’on a commencé à interdire aux gens de ressentir leurs émotions. Et que la société actuelle pense qu’être fort, c’est ne pas avoir d’émotions du tout. Ou de les maîtriser et les contrôler.

Tout simplement parce que l’on a une émotion qui nous empêche de se jeter corps et âme dans une guerre : la peur.

Pour que les hommes aillent à la guerre sachant qu’ils vont très certainement mourir, il fallait les éduquer à ne pas ressentir la peur. Donc, à ne pas ressentir d’émotions.

Et c’est de là qu’est venue l’idée actuelle qu’un homme fort est un homme qui ne ressent pas d’émotions.

D’où l’éducation des garçons qui consistent très souvent à leur interdire de ressentir ce que l’on qualifie d’émotions négatives.

Puis, le 20ème siècle marque de nombreux progrès grâce à la science (regardez juste les découvertes d’Albert Einstein) qui provient du cortex cérébral et pas du cerveau limbique.

Rappel ou petit cours d’anatomie du système nerveux.

Nous avons un cerveau divisé en trois parties qui, parfois, se font la guerre. La première partie qui est la partie la plus profonde est le tronc cérébral.

Rattaché à la moelle épinière et au système nerveux périphérique (ce sont les nerfs dans vos bras, jambes et thorax), cela forme le système nerveux autonome.

C’est le système nerveux autonome qui gère les battements du cœur, la digestion, la sudation et aussi les réflexes.

Quand vous trébuchez, vous mettez l’autre pied en avant pour ne pas tomber. Ce n’est pas réfléchi, ni analysé parce que c’est le tronc cérébral qui traite l’information en millième de seconde là où le cerveau qui réfléchit traite l’information en secondes.

Donc, le tronc cérébral prend le dessus pour réagir parce qu’il réagit et traite l’information plus vite que la partie du cerveau qui réfléchit.

Juste au dessus du tronc cérébral, il y a le cerveau limbique qui est le cerveau des émotions. Les mammifères en sont dotés alors que les reptiles non.

Un serpent domestique ne ressent aucune émotion face à l’humain chez qui il habite. Un chat, un chien ou tout autre mammifère, oui.

Le cerveau limbique est composé de l’hippocampe qui est notre mémoire autobiographique, de l’amygdale qui est le centre de traitement des émotions et le thalamus qui est un peu comme un chef qui dirige le cerveau limbique.

Si je vous dis : qu’avez-vous le 17 juillet 2007 ? Vous allez me répondre : bah, je ne sais plus !

Par contre, vous serez capable de me raconter comment s’est passé votre premier jour d’école même à l’âge de 70 ans si c’est un bon ou mauvais souvenir. Parce que les souvenirs de notre vie sont dans la zone du cerveau qui gère les émotions. Donc, notre mémoire autobiographique est basé sur nos émotions.

Votre cerveau n’a pas une mémoire illimité. Du coup, il garde en mémoire seulement ce qui lui semble important.

Et juste au-dessus du cerveau limbique vient enfin le cortex cérébral.

C’est le cerveau rationnel. Celui que vous utilisez pour rédiger votre liste de courses, réfléchir, faire des calculs, écrire, etc.

C’est la zone que l’on voit appelé la matière grise.

L’homme a une différence avec le reste des animaux sur la planète Terre : il a un cortex préfrontal qui est le siège de la décision. Le cortex préfrontal, sauf en cas de danger de vie ou de mort, peut décider d’aller à l’encontre du tronc cérébral et du cerveau limbique.

Donc, on peut bloquer sa respiration comme on peut nier sa peur si on le décide.

Même les singes qui ont une anatomie similaire à 95 % de la nôtre ne disposent pas d’un cortex cérébral.

Nous sommes la seule espèce vivante sur Terre avec un cortex préfrontal.

D’un côté, la science nous a beaucoup apporté et va continuer à nous apporter. Mais, nos sociétés et dès le début du 20ème siècle a mis le cortex cérébral en avant tout en niant le cerveau émotionnel, voire même le tronc cérébral.

Alors que ces deux zones du cerveau précèdent le cerveau rationnel.

L’homme est devenu totalement rationnel et seulement rationnel.

Résultat : 99 % des gens répondent aux émotions (les siennes et celles des autres) avec la raison alors qu’une émotion n’est pas rationnelle.

Le but de l’émotion est de vous apporter une information face à ce qu’il se passe en vous ou autour de vous. Aucune émotion n’est ni négative, ni positive.

Quelqu’un rentre chez vous et dévalise votre frigo ? Vous vous mettez en colère parce que cette émotion vous permet de poser vos limites et de protéger votre logement, votre intégrité physique et mentale.

Un bus fonce sur vous ? La peur qui surgira va vous sauver la vie.

Vous avez perdu quelque chose ou alors vous avez perdu quelqu’un ? La tristesse est l’émotion qui permet de faire son deuil pour peu que l’on pleure autant que nécessaire.

Dire à un enfant qui a perdu son doudou sur l’autoroute : arrête de pleurer, on va t’acheter un nouveau doudou ! Ne sert à rien parce que tant qu’il n’aura pas pleuré la perte de son doudou, il ne sera pas prêt à accueillir un nouveau doudou dans sa vie.

Vous le verrez dire non ou baisser la tête. Et comme le reste de la société, vous allez dire : cet enfant est ingrat, on fait ce qu’on peut et il est pas content ! La seule chose qu’il y avait à faire est de répondre à une émotion par une émotion. C’est tout.

Dire : je comprends que tu sois triste, pleure autant que tu en as besoin et viens, je te fais un gros câlin.

C’est tout !

Quand j’ai enfin pu revoir mon fils après 4 ans et demie de séparation, Bilal était dans un centre thérapeutique avec un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme parce qu’il avait de grosses difficultés relationnelles et émotionnelles.

Si fort qu’on l’a inscrit dans un centre thérapeutique et pas l’école à l’âge de 3 ans. Il y est entré à 5 ans et il a quitté son centre pour aller dans une école spécialisée un an après que les visites aient repris.

Même la pédopsychiatre et le psychologue étaient bouche bée.

Pourquoi ? Parce qu’il me revoyait ? Non. En tout cas pas seulement.

Parce que quand mon fils a une émotion, je lui dis : c’est OK, Bilal. Tu as le droit d’avoir une émotion. Tu peux pleurer ou être en colère, même contre moi, et c’est OK.

Je le laisse vivre son émotion et il a alors appris à poser des mots sur ce qu’il avait vécu. Je faisais preuve d’empathie avec des phrases toute simple : tu sais, moi aussi, je serai très triste si j’avais vécu ça, je te comprends.

Puis, je lui apporte la solution pour peu qu’il en fasse une.

Les éducateurs dans son centre, les pédopsychiatres qui le voyaient, son psychologue et même le centre thérapeutique pour enfants avec d’énormes difficultés n’ont pas réussi à le faire progresser comme il a progressé depuis que l’on se revoit lui et moi.

Ce n’est pas seulement ma présence. Quand il s’agit de réfléchir et de répondre à ses questions, je réfléchis. Mais quand il a une émotion, juste le fait de l’autoriser à la vivre, de le laisser vivre son émotion et de l’aider à identifier ce qu’il ressent lui a permis de faire d’énormes bonds dans son enfance.

J’écris cet article, non pas pour me vanter car je me suis trop longtemps auto-détruite (et ça revient comme un programme aléatoire sur un PC), droguée, fait du mal, des tentatives de suicide parce que je vis dans un monde où l’émotion est interdite.

Du coup, 99 % des gens ne savent pas quoi répondre à quelqu’un qui vit une émotion.

Mais, j’ai foi en l’humanité. Cela fait partie de notre croissance commune.

Je pense que fin du 21ème ou peut-être même en 2050, les émotions ne seront plus nos ennemis comme c’est le cas actuellement.

Notre descendance aura appris de nos erreurs. Si le 20ème a permis un bond de géant grâce au cortex cérébral, les générations futurs apprendront enfin à utiliser à la fois le cerveau limbique et le cortex cérébral.

Juste un conseil : quand quelqu’un a une émotion, ne commencez pas à réfléchir. Ressentez parce que vous trouverez dans votre cœur la réponse à ce moment-là. Pas dans la raison.

Mais comme vous disposez d’un cortex préfrontal, c’est à vous de décider si vous prenez ou non cette suggestion.

PS : Merci Aude Alexandre pour ton empathie et ta compassion.




Connexion avec Dieu – E-book autoédité

C’est le premier livre que j’ai auto-édité sur Amazon. Mais…. après un certain temps et une relecture, je pense que l’auto-édition ne permet pas de faire un ouvrage de qualité. A ce jour, j’ai décidé de revoir le livre et ensuite, de frapper à la porte de l’édition classique, car un éditeur apporte à l’auteur ce dont il a le plus besoin : un regard critique et objectif pour améliorer un ouvrage.

En attendant, mon livre Connexion avec Dieu est disponible sur Amazon Kindle au prix de 4.99 euros.

Je souhaite le réécrire et si vous l’avez lu, n’hésitez surtout pas à me dire ce qu’il y a à améliorer.

Résumé du livre :

On pense souvent à tort que nous ne pouvons pas communiquer avec Dieu. On pense que nous pouvons lui parler, mais entendre Sa voix est quasi impossible. Mais, cela est faux. Tout le monde est doté de la capacité à établir un contact conscient avec Dieu et à entendre ses réponses.

 

Par le biais de la prière et de la méditation, nous sommes tous en mesure d’établir une connexion avec le Créateur pour que Celui-ci puisse nous guider dans notre vie sur Terre. Car, Il est là pour éclairer la lanterne sur notre chemin.

 

Dans ce livre dans lequel l’autrice raconte son histoire, vous aurez les clés pour établir un lien direct avec le Créateur. Après avoir établi ce lien, vous serez en mesure de lui poser toutes vos questions afin qu’il vous guide dans votre vie et dans la découverte ainsi que la compréhension de votre être.

Ce livre expose le récit de l’auteur dans les étapes de sa vie qui l’ont conduite à entrer en contact avec le divin. Elle partage aussi les questions qu’elle pose à Dieu et elle vous enseigne les techniques qu’elle a apprises et qu’elle utilise pour que chacun puisse communiquer librement et avoir ses réponses.




Test d’un système de karaoké

J’ai testé un système de karaoké acheté sur AliExpress. Mon verdict : laissez tomber AliExpress quand vous voulez quelque chose de sérieux. Cependant, cela m’a permis de chanter une chanson que j’aime. Tandis que mon petit amour, mon fils quoi, me filmait du haut de ses 10 ans.

Mais, je vais choisir quelque chose de mieux.

 

YouTube player




Communication avec mon âme

Je suis retombée sur un truc que j’ai écrit dans un état modifié de conscience (sans prise de drogue).

Je le partage ici, car certains amis et amies comprendront, mais je supprimerai tout commentaire qui sera là pour me descendre, me faire sciemment du mal ou me dire que je suis folle.

Es fou celui qui ne communique pas avec son cœur.

Communication avec mon âme

Moi : quelle est vraiment ma mission de vie ?

Elle : Mourir abstinente, sortie de la drogue.

J’ai choisi le mal parce que je voulais sortir du karma du mal. Mettre un terme à cette boucle de 1000 ans à parcourir la Sphère Obscure, car en la comprenant, je rejoindrai la lumière dont je proviens avec la connaissance de l’arbre du Mal afin d’apporter un regard beaucoup plus sain que je ne l’avais à ma création.

Je peux comprendre alors pourquoi je porte la lumière après être sortie du Sombre Tunnel.

Naissance et renaissance.

Je voulais juste comprendre pourquoi ils font tant de mal. Alors, j’ai investi un corps, un plan, un rôle.

Et tout se jouait en ce moment sur Terre.

Ailleurs, d’autres parties de toi expérimentent autre chose. Mais, si je t’ai envoyé ici, Najia, c’est pour que tu sois assez forte pour sortir du mal après l’avoir expérimenté.

Moi : Alors, tu dis que je dois juste être forte pour que tu sortes du mal ?!!!

Elle : Je ne peux sortir du mal sans toi. Tu portes ma lumière. Et c’est la lumière qui éclaire les ténèbres. Tu éclaires les ténèbres qui sont en toi pour y apporter amour, tolérance et compréhension.

C’est ce que je voulais puisqu’à l’origine, en tant qu’être de lumière, je ne savais pas ce qu’étaient les Ténèbres.

Fin de la communication.

Et je sais que ma deuxième mission de vie est de stopper la transmission des traumatismes transgénérationnelles dans ma lignée familial. Mais, c’est encore une autre histoire…




Stress numérique : comment s’en libérer ?

Stress numérique : comment s’en libérer ?

Cet article est basé sur mon expérience et sur mes démarches pour réduire le stress numérique.

Pour commencer, qu’est-ce que le stress numérique ? Les jeunes qui sont nés et ont grandi dans un monde où le smartphone était déjà roi n’ont pas connu le monde sans écran. Peut-être qu’ils gèrent mieux le stress ou ne s’en rendent pas compte ?

Mais, le stress numérique est apparu avec Internet et ensuite l’I-phone et le smartphone.

Le stress numérique est un stress engendré par les technologies actuelles : Internet et les écrans.

Vous connaissez le stress : c’est cet état d’alerte où votre cœur bat plus vite, où votre tête est pleine à craquer et où vous risquez de perdre le contrôle. D’ailleurs, le stress ne se contrôle pas puisqu’il est généré par le tronc cérébral (cerveau reptilien) et le cerveau limbique (cerveau émotionnel). Il échappe à la raison. Précisément le cortex cérébral qui est le dessus du cerveau qui raisonne et réfléchit. Ce dernier peut noter qu’il y a stress. Mais, le stress fait partie du système nerveux autonome (donc qui échappe au contrôle rationnel) et c’est le corps qui est en stress.

À la base, le stress est là pour nous aider à faire face à une situation : danger ou problème. Normalement, notre corps comme notre cerveau sont programmés à stresser et puis à déstresser. Si le stress ponctuel est nécessaire à notre survie (fuir devant un lion, rester immobiliser devant un serpent ou courir quand un bus nous fonce dessus), le stress en continu appelé aussi stress chronique est extrêmement toxique.

En effet, sous l’action de l’amygdale située dans le cerveau limbique, le corps produit ce que l’on appelle des hormones de stress : l’adrénaline et le cortisol. Après que l’évènement stressant aie disparu, ces hormones sont évacuées par le corps qui retrouve un état de calme.

Mais quand le stress est permanent, la production en continu des hormones de stress finit par attaquer le corps et s’en suit des maladies chroniques. De nombreuses maladies actuelles (diabète, problèmes de thyroïde, de tension, fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique, etc.) proviennent d’un stress continu. Elles n’apparaissent pas du jour au lendemain, mais viennent parce que pendant longtemps, la personne est dans un état de stress chronique, continu et où la production permanente des hormones de stress sans que ces dernières ne soient évacuées finit par affaiblir l’organisme.

Le souci avec ce que l’on appelle encore à ce jour les nouvelles technologies est que de très nombreuses personnes sont dans un état de stress chronique lié à l’utilisation des nouvelles technologies.

En 2000, alors qu’Internet entrait dans la vie quotidienne des gens, les sociologues et les centres de recherche savaient déjà qu’une personne supporte une notification par semaine. Pas plus ! Aussi, les entreprises envoyaient une newsletter par semaine.

Aujourd’hui, avec Internet et surtout son téléphone, on reçoit 100 notifications par jour ! D’où le stress numérique qui est devenu un réel problème dans la vie de millions de personnes.

Là, je vous donne une clé : les notifications que vous recevez sont au-delà de ce que vous pouvez supporter.

À cela se rajoute un phénomène nouveau dans toute l’histoire de l’humanité : la tonne d’informations que nous assimilons tous les jours à cause d’Internet. Tout le monde publie : sur les réseaux sociaux, sur YouTube, sur Internet, par message, par mail, via les messageries comme Messenger ou WhatsApp, etc.

On échange des millions d’informations tous les jours et c’est au-delà de ce que le cerveau d’Homo Sapiens ne peut supporter. D’où un nouveau stress : trop de choses à voir, assimiler, écouter, trop d’informations et la plupart ne sont pas vitales à notre survie.

Mais là où les nouvelles technologies ont très vite progressé, notre cerveau n’a pas évolué. Il faut que vous sachiez que votre corps comme votre cerveau fonctionne de la même manière qu’il y a 50 000 ans d’ici. Nous avons davantage de points en commun avec l’homme des cavernes que la technologie actuelle.

C’est cela le stress numérique.

Alors, passons aux solutions !

1. Supprimez toutes les notifications qui ne sont pas vitales à votre fonctionnement quotidien.

Je suis née en 1980 et donc, j’ai vu l’apparition d’Internet. J’ai désactivé 90 % des notifications de mes applications sur mon téléphone, y compris les mails ! Parce que quand je surfais au début des années 2000, je n’avais pas besoin d’être notifiée que j’ai reçu un mail. J’allais toute seule comme une grande consulter ma messagerie quand Moi, je le voulais. Donc, j’ai désactivé les notifications Gmail. Je les active uniquement quand j’attends un mail très important. Sachez que c’est rare et que je respire depuis que j’ai désactivé Gmail.

Regardez dans les paramètres de votre téléphone et désactivez toutes les notifications où vous-même pensez déjà à regarder. Par exemple, j’ai Facebook, mais j’ai désactivé les notifications Facebook et quel soulagement !

C’est moi qui décide quand je veux scroller sur Facebook pour voir ce que font mes amis. Et pas les algorithmes de Facebook qui me poussent à scroller en m’envoyant des notifications.

Vous pouvez activer les notifications des applications quand vous en avez vraiment besoin. Par exemple, j’active les notifications d’Amazon quand j’achète en ligne. Dès que ma commande est réceptionnée, je désactive les notifications Amazon parce que je sais que je n’en ai plus besoin, mais que Amazon va m’inciter à acheter via les notifications. Non seulement, je n’achète pas, mais ça me stresse d’avoir un message : Et ! C’est le black friday ! Je m’en fous du black friday !

 

2. Sur YouTube, désactivez la lecture automatique de la vidéo suivante.

Je suppose que comme moi, vous êtes déjà tombé dans le piège : vous recherchez une information et pourquoi pas regarder ce que quelqu’un a mis en ligne sur YouTube ? Un tutoriel ? Un podcast ? Ou autre ?

Dès que vous avez vu la vidéo, YouTube vous maintient collé à l’écran parce qu’il y a d’autres vidéos du même sujet ou selon vos intérêts qui arrive toutes seules derrière. Finalement, au lieu de rester 15 minutes ou même une heure devant YouTube, vous restez des heures… et votre cerveau doit assimiler une quantité plus importante d’informations alors qu’il n’en avait pas besoin. D’où le stress.

Donc, désactivez tout ce qui est du mode automatique sur tous vos écrans : smartphone, I-phone, tablette, PC, TV.

Il vous suffit d’aller dans les paramètres de votre compte YouTube et d’aller dans lecture automatique en défilant dans les paramètres. Là, vous pourrez choisir de désactiver la lecture automatique qui est activée d’office par YouTube (pas fou Google).

Vous constaterez par vous-même que ça fait un bien fou !

3. Faites des pauses avec les écrans quand le stress est identifié.

La première personne que vous devez écouter, c’est vous-même. Vous sentez que vous respirez trop vite, que vous êtes stressé au moment où un écran est sous vos yeux ? C’est le signal d’alarme à écouter pour dire : stop !

Sortez vous promener dans la nature, au bord de l’eau (la nature ressource là où la ville humaine stresse). Faites une activité différente des écrans que vous aimez : peindre, dessiner, chanter, jouer de la guitare ou d’un instrument de musique, vous promener, faire du shopping, du sport dans votre salle de sport, marcher, lire un livre (plus reposant pour les yeux que les écrans), cuisiner, écouter de la musique en lançant juste une playlist et en fermant les yeux, etc.

Tout ce qui vous rend calme est bon à prendre. Et si vous ne le savez pas encore, testez des choses toute simple comme marcher au bord de l’eau ou d’autres outils en vous écoutant.

Avec le temps, vous apprendrez de vous-même et saurez ce qui vous calme.

4. Expirez plus longtemps que l’inspiration

Je ne suis pas entrée dans les détails de comment le stress est créé par l’organisme. Cependant, j’ai parlé du tronc cérébral (cerveau reptilien) qui est votre système nerveux autonome. Sachez qu’il se divise en deux parties :

  • Le système nerveux sympathique qui est comme la pédale d’accélérateur du corps.
  • Le système nerveux parasympathique qui est la pédale de frein du corps.

L’inspiration est gérée par le système nerveux sympathique (donc inspirer accélère le corps) et l’expiration est gérée par le système nerveux parasympathique (donc l’expiration calme le corps).

Si vous expirez plus longtemps que vous inspirez, vous allez activer le système nerveux parasympathique et vous ralentir.

Faites cet exercice : inspirez 3 secondes, expirez 6 secondes. Faites le 5 fois de suite et voyez par vous-même les résultats.

Une technique à garder en mémoire quand vous êtes débordé par le stress. De plus, vous pouvez faire cela partout sans que personne ne s’en rende compte.

5. Une marque de smartphone : OnePlus

Ceci vient de mon expérience personnelle. J’ai eu plusieurs marques de smartphone et je déteste Samsung maintenant que j’ai choisi la marque OnePlus.

Pourquoi ? Le système d’exploitation même des téléphones Samsung est configuré pour que vous développiez du stress numérique… alors quand j’ai acheté un OnePlus Nord 4, j’ai découvert que j’avais beaucoup moins de notifications système que Samsung sans oublier qu’il y a des applications sur le OnePlus comme ZenSpace qui bloque votre téléphone pour que vous puissiez faire autre chose.

Je n’ai aucun lien avec cette marque et je ne suis pas du tout payée par eux. Je le constate de part ma propre expérience : quand j’ai changé de marque de téléphone et que j’ai opté pour OnePlus, j’ai repris le contrôle de mon téléphone.

Le système d’exploitation de OnePlus est programmé différemment. Aucune notification système inutile. Il y a des applications de détente et l’application Zen Space que je lance pour me permettre de déconnecter de mon téléphone quand je le juge nécessaire.

Avoir quitté Samsung pour One Plus a réduit fortement mon stress numérique. Donc, je vous invite à trouver une marque de téléphone qui vous correspond réellement.

Testez tout ce qui est écrit dans cet article. Mais surtout : prenez ce qui vous convient et laissez le reste.